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Interview : Sculpteur sur bois

13 novembre 2017

Il n’y a que 5 ou 6 ans que Françoise Debailleux a choisi la voie de la sculpture sur bois. Un questionnement personnel l’a amenée à opter pour un métier de passion, où le beau et le travail manuel seraient de mise.

Sculpteur sur bois

Il n’y a que 5 ou 6 ans que Françoise Debailleux a choisi la voie de la sculpture sur bois. Un questionnement personnel l’a amenée à opter pour un métier de passion, où le beau et le travail manuel seraient de mise. Un CAP plus tard, elle crée son autoentreprise.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Niveau job, j’avais fait un peu de tout. Mais je n’étais pas vraiment passionnée par ce que je faisais. En parallèle, j’ai pratiqué la peinture et le dessin. Puis je me suis posé la question de ce que je voulais vraiment faire. Un métier en rapport avec le beau, faire quelque chose de mes mains, en trois dimensions. Plutôt dans le modelage. Je me suis donc orientée vers un CAP sculpteur ornemaniste à l’institut de Genech.

Quels sont les aspects que vous préférez dans votre métier ?

Le fait que ce soit toujours différent. On ne travaille pas deux fois le même projet et il y a une variété de bois très large : l’acajou, le cèdre… C’est un matériau agréable, avec pour chacun, des propriétés différentes. Par exemple les bois durs, sur lesquels on peut obtenir des détails plus fins que sur les bois tendres.

Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour exercer cette profession ?

Avoir le sens artistique ! Le sens du beau, aimer l’art. Ensuite, l’inspiration peut venir de n’importe quoi. Il faut être ouvert, attentif à ce qu’il y a autour de soi. Je dirais aussi qu’il faut de la patience !

Quels types de travaux réalisez-vous ?

Il y a plusieurs choses : les commandes, qu’elles soient pour des particuliers ou des entreprises et les créations personnelles. Dans le premier cas, il peut s’agir de restauration par exemple, ou parfois de créations sur mesure. Par exemple, un particulier m’a récemment demandé de réaliser une main de femme, afin de pouvoir y glisser une bague pour faire sa demande en mariage !

Quels conseils pourriez-vous donner à une personne souhaitant s’orienter vers ce métier ?

Il y a bien sûr toute la partie savoir-faire, formation, la partie artistique, dont il faut être sûr. Mais aussi, et c’est important : savoir se vendre ! Indéniablement, le décollage de l’activité sera plus rapide si la personne a des facilités avec les « relations publiques ».

 

Un projet à confier à Françoise ? Contactez-la directement sur son site internet !

Sculpteur sur bois